« Je ne sais pas si c’est la présence de l’eau, mais il y a ici à la fois quelque chose d’apaisant et de régénérant. Je crois que c’est un appel à la nature, l’appel de l’isolement, l’appel du calme. On vit dans le silence entre le ciel et l’eau et c’est une joie pour moi ».
« Faire le tour du lac, c’était sacré, on le faisait tous les jours, ça nous défatiguait de toute la journée, on était dans un autre monde calme, apaisant avec juste le bruit des clapotis de l’eau. On avait vraiment l’impression de respirer. Ce n’était jamais pareil, les ciels sont toujours différents et toujours merveilleux. Même les ciels bas comme dans le nord sont beaux ».
« Il m’arrive de m’arrêter pour regarder le changement de lumière sur le béton. Notamment quand il y a des ciels un peu tourmentés, alors là le contraste entre le ciel et le béton, c’est splendide et ça donne une sensation d’espace sans limite ».
« Dès qu’il fait beau, tout change, c’est un petit peu comme dans les pays méditerranéens. On peut se retrouver comme ça, avec un peu d’imagination, en Espagne ou ailleurs. Mais contrairement à ce que disent certaines personnes, Bofill ne prend pas tout son sens en été. L’hiver c’est autre chose. Lorsqu’il y a du brouillard ici avec le lac, on devine à peine les bâtiments, là c’est plutôt Bruges… ».
« Le lac, quand il y a des tempêtes, vous savez, on se croirait en Bretagne, ça cogne, c’est violent, on entend le ressac. On a l’impression d’être au bord de la mer. On a même des mouettes, il y a aussi des grèbes et des foulques… pour peu que l’on ait acheté des huîtres ce jour là...! ».
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